 |
|
|
|
| En cette époque de pelleteuse, de trous et de tranchées,
les conversations vont bon train et on se souvient que le sous-sol du village
est un véritable gruyère où l'on trouve de nombreuses
caves et carrières.
L'origine de ces carrières remonte très loin dans le passé puisqu'on en trouve déjà trace dans un document de 1858 : « Au nord de Vinneuf il y a une série de carrières anciennes et modernes dans lesquelles on tire du moellon sur une hauteur de quinze mètres (.) craie très blanche qui se délite facilement (.) absence de silex, on y trouve parfois des fossiles ». Cette craie servait pour les soubassements des maisons et à empierrer les sillons creusés par les roues des charrettes. Certaines carrières seraient même de taille impressionnante : il semblerait que la galerie située sous le carrefour du bas de Montépot (Colonel Maitrat) pouvait accueillir une carriole tirée par un ou trois chevaux (selon nos sources). Tout au long de la rue Lepère, s'ouvrent les « dix-sept gueules », entrées de galeries, aujourd'hui rebouchées par les gravats issus des travaux d'assainissement. Les caves, dont certaines étaient à l'origine des galeries de carrières, servaient autrefois à entreposer les betteraves et les fûts de vin. Quant aux caves à Badan, au nord de Vinneuf, plusieurs générations de jeunes les fréquentèrent pour de superbes parties d'exploration, de repas trappeurs, ou de simples tours de mobylette. Aujourd'hui, elles menacent de s'effondrer et certaines sont rebouchées. Les caves et les carrières ont déjà donné lieu à quelques mésaventures (presque des légendes) : un pommier, près de la place du Champ de la Fête s'enfonça, un beau matin, dans le sol de plusieurs mètres, permettant ainsi une cueillette plus aisée ! Ou cet éboulement, près du monument aux morts, qui laissa un trou béant dans la chaussée ! Mais bien avant déjà, au nord de la Raganne, un cheval et sa carriole avaient été victimes d'un effondrement de terrain.
|
Vous pouvez retourner au plan du site ou :